Crédit photo : Guillaume Chabod
A Besançon, BesAC – Chartres : 85-96
Quart-temps : 25-24, 14-25, 19-23, 27-24
BesAC : 29/68 aux tirs (dont 7/26 à trois points), 20/28 aux lancers francs, 34 rebonds (dont Tonji 7), 12 passes décisives (dont Redikas 7).
Les marqueurs : Vitale-Boiteux 13, N.Knezevic 16, Tonji 4, Valayer 14, Redikas 6, Huger 5, Foucault 20, S. Knezevic, Laporal 4, Mareschal 3.
Chartres : 34/60 aux tirs (dont 8/23 à trois points), 20/23 aux lancers francs, 36 rebonds (dont Bernaoui 11), 19 passes décisives (dont Thalien 8).
Les marqueurs :
Green 16, Siegwarth 26, Bouloukouet 7, Ucles Belmonte 10, Clerence 14, Bekoule Ekambi 2, Thalien 10, Doumbia 3, Bernaoui 8.
« Pour faire jeu égal avec une équipe du calibre de Chartres, il faut être à 100 % ». Le discours de Nicolas Faure à ses joueurs n’a pas été porteur. Le BesAC a été battu 96-85 lors de ses retrouvailles avec son public des Montboucons en guise de première journée de championnat. Le club doubien a connu de trop de vents contraires : une défense trop perméable, le coup de sang de Redikas expulsé pour deux fautes antisportive et technique simultanées au cours du troisième quart-temps, les cinq fautes de Mario Tonji renvoyé à la douche dans le money time, la blessure à la cheville de Guillaume Valayer et enfin une maladresse contagieuse en attaque (1/4 et 5/14 aux tirs pour Huger et Foucault et 0/5 et 1/4 pour Vitale-Boiteux et Mareschal à trois points). Les Bisontins ont donc subi bien trop de coups du sort…
Et pourtant, le BesAC avait lancé sa saison en fanfare ! Les huit premières minutes ont été un régal pour les yeux. Les deux paniers primés de Nikola Knezevic, puis ceux de Dovydas Redikas et Guillaume Valayer faisaient souffler un vent chaud sur le public bisontin venu très nombreux pour cette première à domicile. Rapidement devant au score (20-10, 8e puis 23-15, 9e), le visage du BesAC dans le sillage de son boss Redikas, auteur de 4 “galettes” en peu de temps (7 passes au total de ses 18 petites minutes passées sur le parquet), était séduisant. Cependant, le score du premier quart (25-24, 10e), n’était, lui, pas représentatif des efforts consentis durant dix minutes.
Et pourtant, la jeunesse aura tout tenté
Ne pas avoir su capitaliser sur cette bonne entame, avait de fâcheuses conséquences. Green, puis Thalien ont commencé à faire feu de tout bois à trois points dans le deuxième quart et Clerence ou même Bernaoui, dans la peinture, dévoraient de trop timides intérieurs francs-comtois. Les 8 minutes passées sur le terrain de Sreten Knezevic étaient par exemple cauchemardesques, si bien que l’on ne le reverra plus de la partie sur le parquet. Pour couronner le tout, Siegwarth sortait le grand jeu avec son basket léché qui en a ébloui plus d’un. Bilan des comptes : 26 points, 5 rebonds, 6 passes, 2 interceptions et 30 d’évaluation pour un match que l’on peut qualifier d’XXL. Ses coéquipiers et lui ont tutoyé les 60% d’adresse générale (!) durant l’ensemble de la rencontre. Leur tempo était bien trop élevé pour des Bisontins dont les qualités défensives démontrées en préparation n’ont pas pu être retranscrites sur cette rencontre de championnat. Il faut dire qu’absolument aucune équipe affrontée lors des joutes amicales n’a montré autant de puissance offensive et de talent que Chartres.
Comme points positifs, on retiendra tout de même que le BesAC a montré que, même bousculé, il a conservé le même mental de guerrier durant l’ensemble du match alors qu’il aurait pu se noyer face à une équipe qui vise très haut et peut-être même la montée. Pour preuve, revenus à 6 points de son adversaire du soir à 2 minutes de la fin de la rencontre, le hold-up aurait même été presque permis. Il faut également souligner que la jeunesse, malgré encore certaines scories, a tenu la garde pendant la majorité de la partie. Lorsqu’il a fallu jouer small ball pour compenser les défaillances du système intérieur, Vitale-Boiteux (13 points) et Nikola Knezevic (16 points) ont pris leur responsabilité, tout comme Valayer (14 points) dont la réussite extérieure est demeurée comme souvent performante. Par ailleurs, Mario Tonji, même s’il s’est senti un peu seul à faire le travail défensif, a fait ce qu’il a pu. Il terminera même la partie avec 7 rebonds.
La boussole du BesAC est désormais tournée vers la suite du championnat et une confrontation dans une semaine qui s’annonce plus abordable contre Golbey Epinal, un adversaire que les hommes de Nicolas Faure avaient terrassé à deux reprises durant la phase de préparation.
Allez BesAC !