Crédit photo : Baptiste Serena
A Lyon, BesAC bat Lyon SO : 83-70
Quart-temps : 19-20, 32-20, 14-14, 18-16.
Lyon SO : 23/66 aux tirs (dont 8/24 à trois points), 16/21 aux lancers francs, 33 rebonds (dont Albert 5), 16 passes décisives (dont Pellin 5).
Les marqueurs :
Craion Jr 15, Pellin, Ndjock 9, Rey 13, Kokila 1, Colas 8, Albert 2, Vial, Lontadila 3, Diallo 8, Joss Rauze, Maginot 11.
BesAC : 26/55 aux tirs (dont 12/27 à trois points), 19/28 aux lancers francs, 42 rebonds (dont Valayer 9 et Laporal 9), 23 passes décisives (dont Redikas 7).
Les marqueurs : Vitale-Boiteux 13, Foucault 15, Redikas 4, Valayer 16, Laporal 11, Huger 16, N. Knezevic 6, Tonji, S. Knezevic 2.
Dès les premières minutes, on a senti que le duel contre les Lyonnais ne serait pas un affrontement comme les autres pour le BesAC. Pas seulement parce que le club du Lyon SO était leader du championnat avec trois victoires en trois matches avant la rencontre mais surtout parce que la formation rhodanienne est couvée par un certain Tony Parker qui a pris son contrôle pour en faire le club satellite de l’ASVEL.
Ce doux parfum que l’on ne peut ressentir que dans les rencontres de gala est sans doute venu chatouiller les narines des Bisontins qui ont été héroïques de la première à la dernière minute du match. C’est aussi peut-être parce qu’ils n’avaient rien à perdre contre une écurie aux « faux airs de Pro B » comme l’avait souligné Nicolas Faure qu’ils ont joué si libéré. Cette formation du BesAC a fait plaisir aussi bien à ses supporters scotchés au suivi du score en live toute la soirée, qu’à l’équipe dirigeante soulagée de voir que la team BesAC est capable de très bien jouer lorsque le stress et la nervosité ne paralysent pas tout son fond de jeu.
Valayer, en feu à longue distance
En cette divine soirée, on a retrouvé plusieurs séquences de ce qu’était capable d’afficher le BesAC lors des rencontres de préparation. Le jeu rapide d’une jeunesse florissante nous a même fait se demander comment les hommes de Nicolas Faure avaient bien pu jouer à côté de leurs baskets lors des trois premières journées de championnat. Dès les premières minutes, les belles actions bisontines ont germé. Avec Dovydas Redikas à la baguette, mué en “serial passeurs” (5 passes décisives en première mi-temps, 7 au total de la rencontre), les feux-follets bisontins ont pu se régaler. Valentin Vitale-Boiteux s’est révélé à l’image de ce qu’il avait pu laisser transparaitre l’an dernier et Tom Foucault a empilé les paniers. Résultat : le BesAC était loin d’être largué à l’issue du premier quart-temps (20-19, -1).
Mais la suite a encore été de toute beauté. Et même plus ! Un Roman Huger, totalement décomplexé a brillé, mais c’est surtout Guillaume Valayer, intérieur de métier, qui a fait feu de tout bois à trois points. Son 4/7 dans ce secteur sur l’ensemble de la rencontre est rutilant. Et ses coéquipiers se sont mis au diapason. Le BesAC terminera avec un magnifique 12/27 derrière l’arc à 6,75 m, bien loin de ce l’équipe avait affiché il y a dix jours à Epinal avec son médiocre 1/16. Passée la 15e minute et un shoot primé justement de Valayer (32-33), le BesAC est passé devant pour ne plus jamais lâcher la tête. Vitale-Boiteux (13 points, 4 rebonds, 5 passes décisives, 7 fautes provoquées) et Valayer (16 points, 9 rebonds, 3 passes décisives) ont continué leur fabuleuse soirée et l’activité de Luidgy Laporal (9 rebonds dont 7 défensifs) mettait à mal la flopée de joueurs lyonnais qui auraient pu poser des soucis à ses coéquipiers. A l’image de Marco Pellin (34 ans), qui a connu l’Euroleague avec Roanne, resté capot sur ses 26 minutes passées sur le parquet. La victoire 83-70 en appelle certainement d’autres. Tout redevient possible avec une équipe du BesAC aussi bien armée.
Allez BesAC !
L’oeil du capitaine Tom Foucault :
« Nous savions que nous avions un coup à jouer face à Lyon. J’avais annoncé à mes coéquipiers qu’ils pourraient nous prendre de haut avec nos trois défaites. On a joué cette fois notre jeu. Nous avons une grande et belle réussite que l’on a provoquée. Nous devons continuer sur notre lancée ce vendredi (20 H 30) contre le Centre Fédéral qui a également gagné. »
