Crédit photo : Baptiste Serena
Caen BC bat BesAC : 66-59
Les quarts-temps : 11-10, 20-13, 15-20, 20-16.
Caen BC : 27/64 aux tirs (dont 3/18 à trois points), 9/15 aux lancers francs, 39 rebonds (Saumont 6, Diame 6 et Loubaki 6), 20 passes décisives (Saumont 7).
Les marqueurs :
Bracy-Davis 11, Romain 2, Pope 8, Saumont, Diame 11, Loubaki 14, Noël-Pascal 7, Ona Embo 3, Austin 10, Wiscart Goetz.
BesAC : 21/53 aux tirs (dont 5/14 à trois points), 12/20 aux lancers francs, 37 rebonds (Redikas 9), 13 passes décisives (Redikas 5 et Vitale-Boiteux 5).
Les marqueurs : Vitale-Boiteux 7, Foucault 2, Redikas 11, Valayer 10, Laporal 5, Huger 7, N. Knezevic 15, Tonji 2.
Un gros mieux général a été aperçu ce vendredi soir en terre normande mais la victoire est passée sous le nez du BesAC à un rien près… A 4 minutes et 43 secondes du terme, les hommes de Nicolas Faure étaient même repassés devant (50-51, 36e) par l’intermédiaire du toujours fougueux Valentin Vitale-Boiteux (7 points, 5 passes décisives et 2 interceptions hier soir). C’était avant la révolte de l’ogre de l’année dernière, Caen, qui a en son sein un groupe bâti pour jouer les devants. Les Caennais ont ainsi tout emporté sur leur passage en fin de match pour s’imposer 66-59 et laisser les Bisontins à une victoire au compteur en championnat. Le scénario est dur pour eux qui avaient joué les yeux dans les yeux quasiment toute la rencontre avec leurs adversaires. En défendant de façon remarquable, le BesAC a même imposé son tempo, si bien, que devant son public, Caen était surpris de ne pas arriver à trouver des positions de tir favorables en attaque. Résultat, Dovydas Redikas et ses coéquipiers arrivaient à mettre le nez à la fenêtre par séquences pour prendre l’avantage, comme à la 11e minute par l’intermédiaire du meneur de jeu lituanien. Encore dans le coup à moins de trois minutes de la fin de la première mi-temps (23-20, 18e), les dernières possessions étaient cependant trop rapidement gaspillées.
Mais le débours au retour des vestiaires (31-23) était effacé avec brio. Le BesAC sortait son plus beau quart-temps en attaque ! Nikola Knezevic très en vue avec ses 15 points au total de la rencontre, allumait deux banderilles à trois points, imité par Guillaume Valayer qui permettait à son équipe de reprendre les rennes (39-41, 27e). La suite on la connait, le long chassé-croisé aura permis au BesAC d’y croire jusque dans les ultimes secondes. Mais que nenni, les maladresses aux tirs de Foucault (0/6) et Laporal (1/7) coûtèrent chères et le redressement opéré dans tous les autres compartiments du jeu n’a pas suffi. « La combativité et la bagarre étaient là. On a été valeureux mais il nous a manqué un bout de rotation. Le point positif est que la dimension tactique en défense ait été intéressante », positive Nicolas Faure qui avait quelque peu retrouvé le sourire.
Un renfort de poids arrive au poste 5 !
Un sourire aidé par la bonne nouvelle de la journée d’hier. En Ferdinand Prénom, les dirigeants ont offert à leur coach un sacré cadeau et les joueurs vont voir leur groupe s’étoffer. Le pivot de 30 ans qui n’a connu jusqu’à maintenant que la Pro A et la Pro B (ce qui en dit long sur son talent) a été formé à Dijon et est passé notamment par Hyeres-Toulon, Blois, Grenoble, Boulogne, Orléans et Roanne. Le public bisontin avait connu Vincent Pourchot (joueur du BesAC lors de la saison 2016-2017), plus grand joueur professionnel français par la taille avec ses 2,22 m, il s’apprête à découvrir un autre beau bébé qui se distingue par un physique de déménageur (2,03 m et un poids situé aux alentours des 130 kg). Nul doute qu’avec ses mains en or, Prénom, qui tournait encore à 9,5 points et et 3,9 rebonds de moyenne au plus haut échelon national avec Hyeres-Toulon, il y a de cela quatre saisons, sera un point de fixation sur lequel ses futurs coéquipiers pourront s’appuyer. L’ancien entraineur du BBCD, Sylvain Lautié, énumère d’ailleurs les nombreuses qualités de celui qu’il a eu à diriger l’an dernier à Nancy : « Le talent de Ferdinand n’est plus à prouver, aussi bien du point de vue de ses performances sur le terrain que ses qualités humaines. Il est reconnu pour avoir un très bon QI basket et des qualités techniques de très haut niveau ». Une nouvelle coqueluche qui risque en tout cas d’intéresser le public bisontin qui espère le voir à l’oeuvre dès mardi 20 H pour la réception de Kaysersberg.
La grosse tuile pour Tom Mareschal
Un rencontre qui se disputera sans Tom Mareschal qui risque d’être éloigné encore un bon bout de temps des parquets. Son genou opéré qui le titillait de nouveau depuis quelques semaines a été revu par un chirurgien. Et le bilan à l’issue de ce rendez-vous est lourd : fissure d’un ménisque du genou opéré qui le laissera sans entrainement au moins six semaines. L’opération en arthroscopie de son ménisque endolori est programmé le 9 novembre. Un coup très dur porté au moral du jeune arrière bisontin. Ses coéquipiers n’ont plus qu’à faire le job et son absence paraîtra toujours moins longue si les résultats sont là.
Allez BesAC !