Crédit photo : Sandrine Chapuis
A Besançon, BesAC bat Kaysersberg : 95-63
Les quarts-temps : 30-13, 24-16, 18-19, 23-15.
BesAC : 34/64 aux tirs (dont 9/19 à trois points), 18/22 aux lancers francs, 40 rebonds (Redikas 13), 24 passes décisives (Redikas 10).
Les marqueurs :
Vitale-Boiteux 16, Knezevic 5, Valayer 8, Redikas 12, Laporal 16, Huger 15, Clot 3, Foucault 11, Tonji, Labouize 2, Prénom 7.
Kaysersberg : 19/49 aux tirs (dont 1/11 à trois points), 24/29 aux lancers francs, 23 rebonds (Cabarkapa 6), 13 passes décisives (Dadiet 4).
Les marqueurs :
Blanc 11, Dadiet 13, Bamba 6, El Ghazi 4, André 10, Walter 4, Imhoff 2, Cabarkapa 9, Schotter 4.
A Besançon, les Alsaciens de Kaysersberg ont bu le calice jusqu’à la lie, le BesAC, a lui bu son petit lait. Le club bisontin a signé un succès référence 95-63 contre KB et la communion avec son public fut totale. C’est avec une puissance de frappe détonante que le BesAC a sonné son adversaire dès les premiers instants. Le premier quart-temps s’est déroulé comme dans un rêve. Avec Dovydas Redikas en pourvoyeur, Valentin Vitale-Boiteux tel un mort de faim et Luidgy Laporal en ratisseur de tous les ballons qui traînaient près du cercle, les statistiques des dix premières minutes de jeu tutoient l’excellence. Le BesAC menait déjà 30 à 13, n’avait raté qu’un tout petit shoot en 14 tentatives, Laporal et Vitale-Boiteux avaient inscrit 18 points à eux deux (9 unités chacun) et Redikas distribuait avec minutie ses caviars (6 passes décisives). La régalade était totale, d’autant que les premiers instants sur le parquet de Ferdinand Prénom méritaient aussi le coup d’oeil. Ces deux premières minutes en fin de quart-temps, sont un condensé de ce que va pouvoir apporter l’homme aux 276 rencontres en Pro A/Pro B, à sa nouvelle équipe. Un rebond défensif gobé au milieu d’une forêt de joueurs, une passe décisive maligne pour Nikola Knezevic et une faute provoquée synonyme de lancers-francs inscrits “ficelle”.
Preuve que son surnom de l’homme aux mains d’or n’est pas galvaudé. Du coup, le secteur intérieur quelque peu défaillant en début de championnat est devenu une vraie force contre Kaysersberg. Laporal et Prénom ont, à tour de rôle sur le poste 5, donné le tournis à leurs opposants, en témoigne les 23 rebonds que le BesAC a récoltés en première mi-temps, contre 11 pour Kaysersberg qui en avait capté deux fois moins (11). Et comme en plus, la partition offensive des protégés de Nicolas Faure était toujours aussi fringante et surtout sans fausse note, le trou était fait et bien fait (54-29 au retour aux vestiaires). Laporal avec 14 points et 7 rebonds continuant son carton et Redikas son travail d’orfèvre aux quatre coins du terrain.
Redikas en mode triple-double !
Le Lituanien, contre son ancienne équipe, affichait enfin toutes les qualités du boss qu’il est vraiment. Ses partenaires, eux, ne connaissaient aucune décompression puisqu’après la pause le score continuait d’enfler (60-30, 22e) grâce à deux nouvelles banderilles à trois points de Knezevic et Vitale-Boiteux. La victoire était quasiment dans la poche et ce n’est pas la tentative de réveil de Kaysersberg qui faisait trembler le BesAC. Le 10-1 encaissé en milieu de troisième quart-temps était en effet sans préjudice puisque Laporal, Vitale-Boiteux, Foucault, Huger et Redikas continuaient leur festival. Les membres de ce quintet termineront d’ailleurs avec chacun 10 points ou plus à leur compteur. Avec la palme du meilleur joueur pour le Lituanien qui excellait dans tous les secteurs de jeu. Sa prestation était un chef-d’oeuvre du genre puisqu’il réussissait l’exploit de signer un triple-double avec 12 points, 13 rebonds et 10 passes décisives ! Pour couronner le tout, les “p’tits jeunes” Tom Clot et Mounyr Labouize avaient droit à leur entrée en jeu… et même leur panier. La victoire 95-63 et l’orgie offensive qui va avec n’en sont que plus belles. Elles permettent surtout au BesAC de débloquer son compteur devant son public mais aussi de se rapprocher des équipes concurrentes qui les précédent, juste avant les quatre déplacements consécutifs qui se profilent…
Allez BesAC !
