Crédit photo : Sandrine Chapuis
Nationale 1, Poule B, 8e journée :
Le Havre (9e) – BesAC (11e), ce vendredi 20 H aux Docks Océane.
Le groupe bisontin : Vitale-Boiteux, Foucault, N. Knezevic, Huger, Prénom, Valayer, Laporal, Tonji, Clot, Labouize, Nahal.
La performance du BesAC contre Kaysersberg est encore dans toutes les mémoires et cette soirée, personne n’est prêt à l’oublier dans la sphère du club bisontin. Le BesAC a enchanté ses supporteurs, mardi, en accrochant à son tableau de chasse un concurrent pour le maintien avec l’art et la manière. Avec 95 points inscrits, le festival offensif est prodigieux. Contre les Alsaciens, tous les joueurs bisontins ont joué en symbiose et le résultat au bout du compte témoigne d’un travail colossal à l’entraînement. Les hommes de Nicolas Faure auraient pu baisser les bras après un début de saison cahoteux, c’est au contraire un esprit guerrier qu’ils ont affiché. Preuve que le discours du coach franc-comtois, qui avait martelé lors de chacune de ses séances que le vent finirait bien par tourner, a porté ses fruits.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, l’intégration de la nouvelle coqueluche bisontine, Ferdinand Prénom, s’est passée aux petits oignons. Avec toujours le petit mot qui va bien à l’adresse d’un coéquipier pour le féliciter de son action ou pour recadrer un système, on eut l’impression que le joueur de 30 ans, qui n’avait jusqu’à maintenant connu que la Pro A et la Pro B, était dans le groupe bisontin depuis bien longtemps. Ses compétences et sa sérénité vont rendre bien des services au BesAC qui a déniché une perle de professionnalisme et de sympathie. Il n’aura fallu donc à Prénom que quelques séances pour se fondre dans un collectif qu’il a, par sa présence, magnifié. En effet, jamais le BesAC n’avait encore évolué à ce niveau de performance cette saison, hormis lors de la victoire décrochée à la surprise générale lors de la 4e journée sur les terres de Lyon SO.
Prénom et ses nouveaux coéquipiers ont fait sensation
En cassant le rideau défensif alsacien, les brillantissime prestations de Luidgy Laporal et Dovydas Redikas sont un modèle du genre. Et les rencontres complètement galvaudées contre Boulogne-sur-Mer ou face au Centre Fédéral ne sont, espérons-le plus qu’un lointain souvenir. Dans ces oppositions, les coéquipiers du capitaine Tom Foucault n’avaient même pas réussi à dépasser la barre des 60 points. Cette fois, contre Kaysersberg, le BesAC a atteint ce total en à peine plus d’une moitié de match (22e) et a même frôlé au final les 100 unités. Le redressement est total et épatant et l’opération au classement demeure rutilante. Si la décision de la FFBB de donner match gagné sur tapis vert aux dépens du Centre Fédéral est entérinée, le BesAC pourrait refaire totalement surface dans la hiérarchie et tenter de jouer plus haut ne parait plus un mythe. Mais attention car à l’aube d’enchainer quatre déplacements consécutifs, confirmer ne demeure jamais chose aisée surtout lorsque l’on se déplace chez un concurrent connu pour ne pas amuser la galerie. En effet, en terre normande contre Le Havre ce vendredi soir (20 H), le BesAC va être mis à rude épreuve d’autant plus sans son meneur lituanien Redikas suspendu. Malgré son début de saison mitigé (3 victoires – 4 défaites), la formation havraise est constituée d’une équipe de grands gaillards dont le seul objectif est de monter. Son dernier succès de 46 points contre un Avignon qui a pris une volée de bois de vert montre le niveau XXL de l’effectif du STB. Romain Duport, 2,17 m et ses 13 saisons au plus haut échelon national est le porte-étendard de cette équipe, mais il est loin d’être esseulé puisque Burrows, Carter, Sylla ou encore Mondesir ont, par exemple, tous eu de très solides statistiques en Pro B. Mais, heureusement, au BesAC depuis mardi, plus rien ne paraît désormais impossible…
Allez BesAC !
LES LEADERS STATISTIQUES :
Le Havre : Burrows : 12,3 points, Carter : 7,3 rebonds, Suhard : 4,9 passes décisives.
BesAC : Vitale-Boiteux : 11,6 points, Redikas : 7,0 rebonds, Redikas : 6,1 passes décisives.