Crédit photo : Baptiste Serena
A Pont-de-Chéruy, Pont-de-Chéruy – BesAC : 83-92 AP.
Les quarts-temps : 16-17, 23-20, 24-18, 16-24, Prolongation : 4-13.
Pont-de-Chéruy : 32/77 aux tirs (dont 12/28 à 3 points), 7/14 aux lancers-francs, 34 rebonds (Tchoubaye-Bakala 6), 21 passes décisives (Chelle 4 et Coudray 4).
Les marqueurs : Evelyn 16, Chelle 13, Tchoubaye-Bakala 12, Soumaoro 12, Nseke-Ebele 11, puis Coudray 9, Eyoum, David 2, Thevenard 6, Guillou 2.
BesAC : 33/60 aux tirs (dont 11/16 à 3 points), 15/19 aux lancers-francs, 40 rebonds (Prénom 9), 25 passes décisives (Foucault 8 et Redikas 8).
Les marqueurs : Vitale-Boiteux 15, Foucault 23, Valayer 14, Redikas 9, Laporal, puis Prénom 14, Knezevic 17.
Quel bonheur ! Le bonheur de décrocher une victoire au forceps dans une rencontre aux moult rebondissements… Le BesAC chassait contre Pont-de-Chéruy un troisième succès cette saison et il a réussi à décrocher ce qu’il était venu chercher au bout d’une prolongation et d’un scénario “de dingue” comme l’ont chanté derrière leur écran les plus jeunes fidèles du club bisontin. Pourtant, ce n’était pas du “tout cuit” face au SOPCC qui a montré du répondant mais le BesAC était dans un grand jour. Chasser les doutes demeurait le plus dur depuis les dernières journées compliquées, mais derrière un Valentin Vitale-Boiteux tout feu tout flamme et auteur des cinq premiers points de la partie (0-5, 2e), son équipe était lancée sur les bons rails. Et comme derrière, Ferdinand Prénom prenait son relais, le BesAC avait su faire du bon job pour remporter le premier quart-temps (16-17) et se donner le maximum de confiance. Les joueurs de Nicolas Faure avaient une capacité à faire tourner la balle rapidement et s’offraient les plus belles positions pour shooter. Aussi, le capitaine Tom Foucault, actif des quatre coins du terrain, mettait son costume d’homme à tout faire pour faire perpétuer un avantage court mais important psychologiquement (20-25, 15e puis 29-30, 17e). Cependant, Pont-de-Chéruy alignait une nouvelle bonne série sous le trait d’un 8-0 pour signer le plus gros écart du match jusqu’à maintenant (37-30 puis 39-32, 19e). Heureusement, le BesAC finissait par limiter la casse et le retour aux vestiaires (39-37, -2) était bien plus doux que l’on pouvait l’imaginer une minute plutôt.
Le mano à mano entre les deux équipes après la pause était toujours des plus passionnants. Le BesAC n’avait rien avoir avec la formation fragile moralement des dernières sorties. Chaque élément apportait sa pierre à l’édifice pour ne pas se faire décrocher. Tantôt les tirs extérieurs de Nikola Knezevic faisaient mouche pour faire fructifier le score, tantôt ce fut Guillaume Valayer qui nous faisait admirer sa palette. Pont-de-Chéruy avait beau jouer crânement sa chance, les espoirs du BesAC étaient tout sauf anéantis à l’entame du dernier quart-temps (63-55, 30e). Dovydas Redikas, timide jusqu’à maintenant sonnait le réveil doubien et son équipe avait la “remontada” dans le viseur (60-65, 32e). Mais une fois encore, Pont-de-Chéruy se montrait le plus clutch (décisif). Enfin croyait-on… En tête 74-64 à un peu plus de 4 minutes de la fin, la formation iséroise ne savait pas encore de quel bois se chauffait le BesAC ! Grâce à Foucault, Prénom et Redikas, le BesAC faisait un retour dans le match tel un boulet de canon. Revenu à trois unités (73-76) avec autant de minutes restantes à jouer, tout était redevenu possible. C’est même le meneur lituanien qui faisait repasser les siens devant (76-77, 39e) à quelques encablures de la ligne d’arrivée. Oui mais voilà… Ludovic Chelle faisait craindre le pire au BesAC (79-77, 39e). Heureusement, un dernier lay-up réussi par Ferdinand Prénom, d’ailleurs auteur de son meilleur match sous le maillot bisontin avec 14 points et 9 rebonds, offrait la prolongation à son équipe (79-79).
Libéré mentalement, c’est tout un groupe qui éclaboussait de sa classe et de sa lucidité le temps additionnel. En quatre minutes, les coéquipiers d’un Tom Foucault diabolique avec 23 points, 7 rebonds, 8 passes décisives et 34 d’évaluation (!) dévoraient leur adversaire par un 10-2 grâce notamment à trois paniers primés d’affilée ! Le BesAC avait réussi un sacré tour de magie pour glaner un succès à la Pyrrhus (83-92) avec à la clé un 11/16 à trois points des plus reluisants. C’est surtout le succès fondateur d’un collectif qui a réussi la performance de faire ressortir six noms à 9 points ou plus à la fin de la rencontre. Vitale-Boiteux 15 points, Knezevic 17 points, Foucault 23 points, Valayer 14 points, Redikas 9 points et Prénom 14 points, ont désormais le beau profil pour enchainer. Ce feu d’artifice-là a des chances de se reproduire dans deux jours pour la réception d’Andrézieux, tant la détermination et la pugnacité sont dans l’ADN de tout un groupe qui ne demande qu’à rééditer ce genre d’exploits. Le public bisontin en salive déjà…
Allez BesAC !
