Crédit photo : Baptiste Serena
A Orchies, Orchies – BesAC : 75-78 AP.
Les quarts-temps : 16-21, 18-14, 19-18, 16-16, Prolongation : 6-9
Orchies : 25/57 aux tirs (dont 7/18 à 3 points),18/37 aux lancers-francs, 39 rebonds (Alliman 9), 16 passes décisives (Cretaux 5).
Les marqueurs : Sidibé 9, Verbeke 3, Alliman 21, Prost 6, Ricard 9, Bengaber 9, Niangane 1, Cretaux 16, Radulovic 1.
BesAC : 29/62 aux tirs (dont 6/20 à 3 points), 14/24 aux lancers-francs, 37 rebonds (Valayer 14), 16 passes décisives (Redikas 6).
Les marqueurs : Vitale-Boiteux 15, Foucault 8, Valayer 8, Tonji 4 Redikas 19, Laporal 10, Huger 5, puis Prénom 6, Knezevic 3, Nahal.
Le BesAC champion du suspense ! Dix jours après avoir battu Pont-de-Chéruy après prolongation, le club bisontin a remis le couvert face à Orchies. Voilà le BesAC remis complètement en selle avec ce succès et la phase aller est bouclée de la meilleure façon. Une victoire qui devrait, également, ravir Nicolas Faure qui, malade, a suivi la performance de ses ouailles à distance. Le coach franc-comtois a dû avoir quelques palpitations, tant le match face aux Nordistes a tangué d’un côté comme de l’autre à plusieurs reprises. Le mano à mano a été somptueux et c’est un soulagement pour le duo d’entraineurs (Joseph Kalambani – Fred Feray) d’un soir d’avoir pu mener les leurs à la victoire.
Il faut dire que très tôt les guerriers bisontins ont déployé de l’énergie pour bousculer une formation qui n’avait jusqu’à présent chuté qu’à une reprise dans sa salle contre Le Havre. Porté par un Mario Tonji, dont la chance lui avait été donnée de s’exprimer, le BesAC n’avait rien d’une victime expiatoire. En tête 3-7, 3e puis 5-11, 5e, les coéquipiers d’un Valentin Vitale-Boiteux, toujours truffé de bonnes intentions, avaient montré que leurs crocs du soir étaient acérés. Mêmes revenus à 15-15, les Orchésiens devaient subir la pression émise par Ferdinand Prénom qui perforait toute leur défense à trois reprises en fin de quart-temps. Le BesAC, solide leader 16-21, avaient fait les choses bien grâce à un cran qui forçait l’admiration. Cependant, malgré un shoot primé du revenant Roman Huger en début de deuxième quart-temps, l’attaque se faisait à peine moins huilée, si bien que Orchies remettait parfois le nez à la fenêtre pour revenir à -4 (20-24, 13e)… et même à égalité (28-28, 16e). Mais comme Valentin Vitale-Boiteux et Dovydas Redikas (34 points à eux deux sur l’ensemble de la rencontre), bien aidés par Guillaume Valayer qui grappillait les rebonds un à un (7 prises à son compteur à la mi-temps, 14 au total du match), n’arrêtaient pas de mettre à mal le rideau défensif nordiste, le BesAC conservait un court avantage à la pause (34-35, 20e). Orchies n’avait encore alors jamais mené !
Lors de la reprise, les Doubiens continuaient leur petit bonhomme de chemin grâce à Valayer, Redikas et Laporal (41-45, 23e), mais grâce à un panier de l’ancien bisontin Thomas Prost, Orchies prenait les devants pour la première fois de la rencontre (46-45, 25e). Un petit hold-up… Mais ouf, le BesAC, qui a certes cette année de l’inconstance a quand même un sacré caractère. Le score était ultra-serré et la victoire n’arrivait pas à trouver son camp. Orchies était le premier à créer un petit écart à 6 minutes de la fin (63-57), mais le BesAC répondait du tac au tac par Laporal, Huger puis Foucault (65-63, 37e). Et c’est encore par un dernier panier à une poignée de secondes de la fin que le BesAC arrachait la prolongation (69-69)… comme à Pont-de-Chéruy. Ce petit air de déjà vu, avait le don de booster le moral du BesAC qui commençait l’extra-time de la meilleure des façons grâce à une réussite extérieure de son meneur lituanien (69-72, 42e). Orchies avait beau reprendre les manettes à 2 minutes et 38 secondes de la fin (73-72), puis (75-74 avec 36 secondes encore à jouer), le fighting spirit était bel et bien bisontin. Un panier de Redikas et un dunk rageur de Vitale-Boiteux faisaient la différence. Le BesAC, pouvait avoir le sourire jusqu’aux oreilles. En décrochant cette délicieuse victoire au bout du bout (75-78), voilà le club bisontin rassuré avant d’attaquer la phase retour le 4 décembre à Chatres. Et comme un bonheur n’arrivant jamais seul, le BesAC va sûrement apprendre dans les prochains jours qu’une victoire sur tapis vert lui sera décernée aux dépens du Centre Fédéral qui avait aligné un entraineur sans diplôme et sans certificat médical valable lors de la rencontre du 15 octobre dernier en terre bisontine. Une petite aide presque tombée du ciel, toujours bonne à prendre…
Allez BesAC !
