Crédit photo : Guillaume Chabod
A Besançon, BesAC – Le Havre : 89-82
Les quarts-temps : 26-19, 21-19, 25-17, 17-27
BesAC : 34/65 aux tirs (dont 9/25 à 3 points), 12/17 aux lancers-francs, 41 rebonds (Foucault 9), 25 passes décisives (Foucault 6).
Les marqueurs : Vitale-Boiteux 5, Foucault 20, Tonji 4, Valayer 14, Redikas 7, Laporal, Huger, Prénom 13, Knezevic 20, Mareschal 6, Labouize.
Le Havre : 28/63 aux tirs (dont 12/32 à 3 points), 14/20 aux lancers-francs, 32 rebonds (Mondesir 7), 18 passes décisives (Suhard 6).
Les marqueurs : Gentil 5, Mondesir 19, Burrows 5, Turpin 12, Truffert 5, Suhard 13, Carter 9, Duport 14.
Sous le regard de 2000 spectateurs (jauge maximale) conquis, le retour du basket bisontin au Palais des Sports Ghani Yalouz après treize ans d’abstinence a été fêté dignement. Le BesAC s’est sublimé pour offrir à ses supporters 40 minutes de bonheur intense et venir à bout d’un des favoris à la montée, Le Havre, 89-82. Très tôt, on a entendu le public s’extasier devant les accélérations fulgurantes de Tom Foucault, les paniers à trois points de Guillaume Valayer et Nikola Knezevic et la puissance dévastatrice de Ferdinand Prénom. 9-0 en moins de trois minutes, le décor était planté. Les hommes de Nicolas Faure avaient déjà mis les bons ingrédients pour faire du Havre son souffre-douleur. Et si le club normand tenta un rapproché au score dans le premier quart-temps (17-15, 8e) grâce au géant Romain Duport (2,18 m) qui a disputé 14 saisons en Pro A, ce BesAC était capable d’allumer la mèche d’à peu près partout. Pour preuve, Dovydas Redikas ajoutait un nouveau panier primé et comme Tom Mareschal avait lui aussi réglé la mire de loin à l’entame du deuxième quart-temps, l’écart était de nouveau bel et bien fait (36-22, 14e). Les deux hommes, longtemps blessés, avaient ainsi choisi leur moment pour retrouver des couleurs.
Le Palais en extase !
Le chrono, lui, filait jusqu’à la mi-temps et le BesAC était lancé de la plus belle des manières vers l’exploit (47-38, 20e). Une première mi-temps à 47 points inscrits à 20/35 (57%) aux tirs dont 5/14 à trois points, les vingt premières minutes furent jouées comme dans un rêve. Et pourtant, celui qui avait l’habitude de se muer en gâchette offensive de son équipe, Valentin Vitale-Boiteux, était resté capot… Mais ce fut pour mieux rejaillir en début de second acte ! Un premier trois point pour lui et le BesAC était sur la voie d’un énième gros quart-temps. Dix minutes au cours desquelles Knezevic inscrivait la bagatelle de 11 points et où Foucault et Valayer continuaient leur festival. Résultat : les Doubiens s’étaient construits le plus gros écart du match (72-53, 28e). A dix minutes du terme et après trois quarts-temps remportés, le BesAC n’avait plus “qu’à” contenir l’éventuelle réaction havraise pour valider son succès.
Ce fut plus dur que l’on aurait pu y penser mais à bien y réfléchir, le BesAC avait déjà fourni bien des efforts pour calmer Le Havre. Ce dernier rongeait progressivement son retard dans une fin de match où le public poussait très fort son équipe. C’est donc là où le Palais des sports jouait complètement son rôle de sixième homme. Même revenus sous la barre des 10 unités de retard (80-71, 35e)… puis même des 5 à une minute de la fin (86-82, 39e), les Havrais ne parvenaient pas à leurs fins. C’est donc bien le BesAC qui gardait les nerfs solides pour arracher la victoire 89-82 et gâter ses nouveaux fans dans une ambiance de dingue. Avec Knezevic à 20 points, Valayer à 14 points, 8 rebonds, 5 passes, Prénom à 13 points, 8 rebonds, 4 passes et surtout Tom Foucault, homme du match, à 20 points, 9 rebonds, 6 passes, et 30 d’évaluation, le régal fut total. On en redemande… et cela tombe bien, le BesAC remet le couvert dans une enceinte qu’il a totalement adoptée pour un match contre Avignon Le Pontet aux allures de balle de match pour le maintien.
Allez BesAC !
