Crédit photo : Comm’on by Tifou
A Besançon, BesAC – Lyon SO : 78-86
Les quarts-temps : 16-19, 25-16, 19-31, 18-20.
BesAC : 27/64 aux tirs (dont 8/23 à 3 points), 16/31 aux lancers-francs, 39 rebonds (Knezevic 7), 22 passes décisives (Redikas 11).
Les marqueurs : Vitale-Boiteux 18, Foucault 7, Tonji 10, Valayer 2, Redikas 7, Laporal 5, Prénom 10, Knezevic 13, Mareschal 3, Huger 3.
Lyon SO : 29/56 aux tirs (dont 5/14 à 3 points), 23/36 aux lancers-francs, 37 rebonds (Diallo 9), 19 passes décisives (Joss Rauze 5 et Rey 5).
Les marqueurs : Lontadila 6, Ndjock 24, Diallo 9, Kokila 4, Joss Rauze 12, Colas 4, Albert 6, Vial 3, Rey 18.
Une défaite contre Lyon SO …mais au bout le maintien ! La victoire de Boulogne sur Mer, 92-80 contre Andrézieux, a précipité les choses, bien avant le terme de ce BesAC – Lyon SO rendu interminable par le nombre de fautes sifflées par le duo Ouardad – Manzano. Dans une fin de match hachée au possible et horrible pour les yeux à cause des coups de sifflet donnés, les hommes de Nicolas Faure n’ont pas tout compris aux décisions arbitrales mais l’ont quand même joué fair-play à la fin de la rencontre et peuvent être fier de leur parcours qui les amène à pouvoir aujourd’hui fêter dignement le maintien. La saison est réussie puisque l’objectif tant désiré, c’est à dire le maintien, est acquis avant même la fin de la première phase. C’est dire les prouesses réalisées, notamment lors de la phase retour grâce à des exploits contre de grosses mastodontes comme Chartres, Caen ou Le Havre. Face aux Lyonnais, ce mardi soir, on a cru que le BesAC allait se payer le luxe de s’offrir un quatrième cador, qu’il avait d’ailleurs déjà terrassé au match aller.
Grâce à un grand Ferdinand Prénom qui avait décidé de commencer tambour battant avec 7 points et trois paniers en trois minutes, le ton était donné (10-8, 4e). Et comme Dovydas Redikas était inspiré balle en main pour distribuer des caviars à bon escient ou pour shooter et inscrire le premier tir primé de son équipe, le BesAC avait pris logiquement les devants (16-13, 9e). Le bon passage des Lyonnais en fin de quart-temps (16-19, 10e), n’allait pas du tout refroidir les ardeurs doubiennes puisque le BesAC signait un deuxième quart-temps de toute beauté. Les réussites extérieures tombaient comme à Gravelotte. En effet, Roman Huger, Nikola Knezevic par deux fois et Tom Mareschal s’en mettaient plein les poches à trois points et leur formation pouvait en profiter. L’écart grimpait jusqu’à +8 (35-27, 18e) et malgré les trois fautes de Prénom, Mario Tonji surgissait pour le remplacer au pied levé. Le jeune bisontin faisait une razzia offensive et était un véritable pilier défensif grâce à des contres “Ton(j)itruants” ! En tête à la mi-temps, 41-35, ne manquait au BesAC qu’une adresse aux lancers-francs un peu plus haute.
Tonji et Vitale-boiteux pourtant tonitruants !
Mais, heureusement, sa maladresse (7/16 à la mi-temps) était contagieuse (6/14 pour Lyon SO). Cependant, au retour des vestiaires, le BesAC commençait à payer ses petites bévues sur la ligne de réparation. Les Francs-Comtois avaient un mal fou à contrer Elwin Ndjock qui signait une prestation de haut vol (25 unités au total de la rencontre) mais c’est surtout l’entrée en scène de Théo Rey qui véritablement les scotchait. Avec 15 points dans le seul troisième quart-temps dont un passage à 10 unités d’affilée, le jeune espoir avait pris le dessus face à un BesAC dont le tableau lumineux de fautes devenait un sacré sapin de Noël. Prénom dont la cinquième faute tombait, au grand dam des supporteurs, avait un mal fou à expliquer au corps arbitral que sa puissance était virile mais correcte. Le BesAC subissait de plus en plus, n’arrivait toujours pas à concrétiser ses occasions aux lancers-franc (16/31 au total de la rencontre)… et prenait une flopée de fautes : personnelles (31 au total de la rencontre), techniques (4 dont deux pour le banc) et antisportives !
Le BesAC avait beau montrer son plus beau visage pour tenter de sonner le réveil dans dernier quart-temps par l’intermédiaire d’un Valentin Vitale-Boiteux (18 points) prodigieux, l’écart était maintenu (68-77, 37e). Celui-ci, monté sur ressort, avait même l’honneur d’être à la conclusion d’un alley-oop sur la onzième passe décisive de Redikas. Mais le panache n’était pas porteur de remontée. Lyon SO gardait sa lucidité aux lancers-francs face à un BesAC démembré (deux joueurs éliminés dont Tonji qui signait pourtant un match jusqu’alors parfait avec 10 points à 4/4 aux tirs et 3 contres). La bonne nouvelle venait heureusement de Boulogne sur Mer, où les Nordistes validaient le maintien du BesAC. Le club franc-comtois, après avoir disputé son dernier match de la première phase contre Orchies puis ceux de la poule médiane, pourra passer l’intersaison au chaud !
Allez BesAC !