Crédit photo : Baptiste Serena
A Cergy-Pontoise, Cergy-Pontoise – BesAC : 75-73
Les quarts-temps : 19-17, 24-16, 14-18, 18-22.
Cergy-Pontoise : 20/55 aux tirs (dont 10/25 à 3 points), 25/30 aux lancers-francs, 40 rebonds (Koné 10), 11 passes décisives (Benhamed 4).
Les marqueurs : Shahid 29, Sy 2, Guerrier 3, Koné 4, Gana 2, A.Mendy 17, Kuyo, Benhamed 17, C.Mendy 1.
BesAC : 29/1 aux tirs (dont 8/28 à 3 points), 7/12 aux lancers-francs, 43 rebonds (Vitale-Boiteux 13), 16 passes décisives (Vitale-Boiteux 4 et Valayer 4).
Les marqueurs : Vitale-Boiteux 11, Foucault 12, Tonji 2, Valayer 9, Laporal 10, Prénom 9, Knezevic 11, Mareschal 9.
Même dépourvu de son meneur de jeu Dovydas Redikas, qui a signé à Gries-Souffelweyersheim, en Pro B. Même dépourvu d’un renfort avec le vrai-faux transfert d’Artem Kovalov, le club bisontin a affiché un beau visage pour son premier match de la deuxième phase à Cergy-Pontoise, échouant dans le money time (75-73). Le BesAC qui a fait jeu égal avec les Spartiates durant toute la rencontre est tombé sur un Vincent Shahid tonitruant qui a plus que confirmé son statut de meilleur scoreur de Nationale 1 avec 29 points. Le meneur de jeu américain a donné le tournis aux joueurs bisontins qui ne sont pas les premiers à avoir pris la foudre. Le joueur de 23 ans a commencé son festival dès l’entame mais heureusement le BesAC a fait front grâce à ses arguments. Les joueurs de Nicolas Faure ont “envoyé du jeu” et la jeunesse triomphante du BesAC a réussi a trouvé des brèches dans le jeu parisien. C’est d’ailleurs grâce aux deux seuls paniers primés du premier quart-temps inscrits par Valentin Vitale-Boiteux et Tom Mareschal que le BesAC arrivait à prendre le “lead” pour la première fois du match (16-17, 9e). Mais le BesAC n’a jamais réussi à faire l’écart et a même commencé à se faire décrocher (17-22, 11e).
Il faut dire que le tandem Antoine Mendy – Mickael Benhamed (34 points à eux deux sur le total de la rencontre) était difficile à contenir. Mais c’est encore grâce à une nouvelle réussite extérieure de la gâchette Tom Mareschal que le BesAC arrivait à jouer les yeux dans les yeux avec son adversaire. En Tom Foucault, la formation comtoise avait trouvé son porte-drapeau et un capitaine sur lequel on peut s’appuyer dans la tempête comme dans les moments les plus fastes. Il fallait au moins cela de toute façon pour ne pas être trop débordé à la mi-temps et croire en un exploit possible (43-33, 20e). En voyant la tournure des événements, le BesAC a bien pris conscience qu’il avait bien fait de ne pas lâcher même au plus fort de la domination cergy-pontainse (45-33, 21e). Ainsi, la jeune troupe bisontine, bien aidé également par ses joueurs d’expérience avec en porte étendard Foucault, Prénom et Laporal grignotait totalement son retard …et se portait même aux avants-postes (45-47, 24e) grâce à un 14-0 des plus éblouissants ! Knezevic, Valayer, Laporal, Foucault et surtout Vitale-Boiteux, dans tous les bons coups comme aux rebonds où il aura réussi à collecter 13 prises (son record), s’en étaient mis plein les poches et ce beau collectif était en route vers le succès.
Mais c’est cette fois l’ancien capitaine bisontin, Gérald Guerrier, qui reboostait sa troupe en fin de troisième quart-temps pour signer un +6 (57-51, 30e). Mais le BesAC se refusait encore de baisser les bras. Ferdinand Prénom réussissait encore un beau passage où il arrivait à briser les lignes parisiennes à l’entame du dernier quart-temps. Résultat, le club bisontin s’offrait par deux fois un +5. A 7 minutes de la fin, il a mené 57-62 puis à un peu plus de 3 minutes du terme, l’avantage était presque déterminant (64-69). Pas encore assez visiblement puisque Cergy-Pontoise en remettait une couche pour passer un 9-0 à son adversaire dans le money-time (73-69 à 25 secondes de la fin du match). Le BesAC était KO debout et Shahid, encore lui, refermait le couvercle sur les doigts francs-comtois (75-73). Dommage car les joueurs du BesAC avec sept éléments à 9 points ou plus (Foucault, Vitale-Boiteux, Knezevic, Laporal, Valayer, Prénom et Mareschal) n’ont pas démérité. Loin de là… Il faudra s’appuyer sur ces bonnes dispositions puisque la deuxième phase où les rencontres s’enchainent à foison ne permet aucun répit.
Allez BesAC !