Coupe de France (64es de finale) :
Andrézieux-BesAC : 88-81
Les quarts-temps : 20-25, 24-26, 21-16, 23-14.
BesAC : 29/63 aux dont 11/31 à trois points, 12/14 aux lancers-francs, 34 rebonds (Elechi 7), 17 passes décisives (Valayer 5).
Les marqueurs : Kanouté 25, Elechi 18, Riley 10, Boucaud 9, Prénom 8, Hawmmond 6, Knezevic 5, Beauvois, Valayer, Ignakpelila.
Andrézieux : 26/59 aux dont 9/23 à trois points, 27/31 aux lancers-francs, 34 rebonds (Ndjock 8), 14 passes décisives (Bouteille 4 et Weber 4).
Les marqueurs : Diop 16, Bouteille 14, Weber 14, Fanchini 11, Ndjock 9, Diarra 8, Rutkauskas 6, Cosse 6, Berchel 4.
Dans ce remake du 64e de finale de Coupe de France perdu l’an dernier par le BesAC face à Andrézieux, les hommes du nouveau coach Joseph Kalambani assisté de Gaëtan Étienne, avaient à coeur de bien faire pour prendre leur revanche et passer un échelon de plus dans cette Dame Coupe. Renforcé à l’intersaison par l’arrivée de Mykal Riley que l’on ne présente plus avec son CV long comme le bras constitué de huit saisons de leader de Pro A et deux Coupes d’Europe, un Championnat de France… et une Coupe de France (tiens, tiens…) au palmarès, le club franc-comtois savait qu’il pourrait s’appuyer sur un homme qui ne manque pas de bouteille contre Andrézieux, réputé pour savoir bien défendre et qui a tous les ingrédients pour viser le haut du panier de Nationale 1. Malgré ce fort potentiel adverse, le BesAC a joué son va-tout à fond en début de match. Porté par Siriman Kanouté, un talent aux multiples facettes, le club bisontin new-look a été très vite enthousiasmant. En quelques minutes, le jeune malien avait mis le feu dans la défense adverse et comme Nikola Knezevic et Anthony Elechi s’appliquaient pour convertir leurs tirs, le BesAC bouclait 8 minutes de rêve qui lui permettait de prendre un avantage conséquent (9-21, 8e). La saison était fort bien lancée !
Mais tout ne fut pas ensuite toujours tout rose en raison de la densité adverse. Fanchini sonnait la révolte et le BesAC voyait fondre comme neige au soleil son avance. Les automatismes se mettant de plus en plus en place après une importante phase de matches de préparation au cours de laquelle le BesAC a beaucoup appris et a pu souder les liens, c’est donc tout un collectif qui savait faire le dos rond pour maintenir un court avantage. C’est principalement grâce à une bonne défense du tandem Hawmmond-Prénom et à quelques folies en contre attaque d’Elechi et Kanouté que le BesAC rejoignait les vestiaires avec 7 unités d’avance (44-51). A la reprise, plus le temps passait et plus l’exploit d’une troupe, parfaitement drivée par Joseph Kalambani devenait possible. Riley et Jonathan Boucaud, à longue distance, faisaient encore enfler le score. De +7 à la mi-temps à +16 au cours du troisième quarts-temps (48-64, 25e), l’écart laissait penser que l’équipe andrézienne était KO debout. Il n’en fut malheureusement rien…
La volonté de Kanouté n’a pas suffit
Piqués dans leur orgueil, les hommes de Laurent Pluvy, signaient un 11-0 qui les maintenaient en vie (50-64, 28e). Porté par son public, Andrézieux reprenait presque inexorablement l’avantage à 8 minutes de la fin (70-69, 32e). Les affaires s’étaient, cette fois, largement compliquées et il fallait un solide Mykal Riley pour garder intact un espoir de succès. Cependant, Andrézieux avait toujours une ou deux longueurs d’avance en fin de match. C’est donc tout logiquement, que la rencontre tournait définitivement en sa faveur (82-77, 39e et 88-81 au final). Le BesAC aura mené une bonne partie du match et subi un nombre de coups de sifflets arbitraux discutables. Tant pis… En prouvant que son collectif commence à être bien huilé et qu’en Siriman Kanouté, il tient un joyau qu’il va s’atteler à faire polir, les signaux demeurent positifs. La performance globale du jeune malien (25 points, 6 rebonds, 1 passe décisive et 4 interceptions) fait de lui l’homme du match côté bisontin. L’espoir de mettre en lumière tout un groupe derrière lui est permis. Du coup, on attend la première journée de championnat à Toulon le 27 septembre… et surtout la deuxième au Palais des Sports Ghani Yalouz le vendredi 30 septembre avec une impatience non dissimulée !
Allez BesAC !