Crédit photo : Comm’on by Tifou.
Nationale 1, Phase 1, 2e journée :
BesAC – Mulhouse : 70-80
Les quarts-temps : 16-21, 19-20, 10-24, 25-15.
BesAC : 26/70 aux tirs (dont 8/31 à 3 points), 10/15 aux lancers-francs, 37 rebonds (Hawmmond 8), 15 passes décisives (Riley 5 et Boucaud 5).
Les marqueurs : Kanouté 23, Elechi 11, Riley 5, Boucaud, Hawmmond 9, Knezevic 11, Beaubois 7, Valayer 4, Ignakpelila.
Mulhouse : 30/72 aux tirs (dont 10/29 à 3 points), 10/12 aux lancers-francs, 48 rebonds (Falzon 14), 21 passes décisives (Loubaki).
Les marqueurs : Dudit 6, Serrano 16, Mondesir 26, Pouaveyoun 6, Falzon 8, Loubaki 12, Minnig, Mendy 6.
Que la fête fût belle ! Dans un Palais des Sports comble (2 800 spectateurs !), le BesAC a vécu une chaude soirée pour ses retrouvailles avec son public. Il n’a manqué que la victoire au bout du compte. Car hormis ça, l’équipe de Joseph Kalambani a mis du cœur pour tenter de bousculer Mulhouse, qui avec son statut de finaliste des play-offs l’an dernier était loin d’un faire-valoir. Très vite, le MBA a montré qu’il n’avait pas peur de la foule acquise à la cause des Bisontins. Mondesir a été le premier à allumer la mèche de loin. Un shoot annonciateur d’un match XXL puisque ce dernier terminera avec 26 points dont 8 paniers primés inscrits en 13 tentatives ! Mulhouse s’est complètement reposé sur son shooter fou et le BesAC, sans Ferdinand Prénom, blessé, a tiré la langue dès l’entame devant le rythme imposé par son adversaire. Pourtant, le BesAC, mené 16-21, n’était pas mis totalement hors jeu lors d’un premier quart-temps où il n’avait shooté qu’à 33% (6/18) au total de ses tirs, 16% à trois points (1/6) et 50 % aux lancers-francs (3/6). Le problème est que les choses ne se sont toujours pas arrangées lors du deuxième quart-temps. Le basket est un sport d’adresse et le BesAC en manquait cruellement lors de cette première mi-temps.
Le public bisontin amoureux des fulgurances de Kanouté
Le funambule Siriman Kanouté, réussissait des prouesses en attaque qui faisaient rougir de plaisir le public, mais à côté de cela, il manquait trop souvent la cible. Même chose pour Jonathan Boucaud et Sydney Hawmmond qui faisaient preuve d’un déchet trop important. Heureusement, le premier cité distribuait plusieurs « galettes » et le second bloquait complètement Serrano qui n’inscrira aucun point lors des vingt premières minutes. Le BesAC compta comme plus gros débours un retard de 11 points et ce à deux reprises lorsque Mondesir inscrivit son quatrième panier primé (18-29, 13e)… puis son cinquième (27-38, 18e). Mais le panier de Dudit qui faisait passer son équipe à +12 (29-41, 19e) réveilla totalement les Bisontins. Jusqu’alors à 1/14 dans ses tentatives de loin, le BesAC profita de deux merveilles de Siriman Kanouté et Melvin Beaubois pour rallumer l’espoir et se remettre à portée de fusil de son adversaire (35-41). A -6 à la pause (35-41), l’exploit était encore possible. Mais le troisième quart-temps a été un petit calvaire pour le BesAC qui subissait le réveil violent de Serrano. Le pivot alsacien avec 14 points inscrits dans ce seul quart réussissait un carton qui avait le don de calmer l’arène.
La formation doubienne souffrait plus que jamais de l’absence de Prénom notamment dans le secteur défensif où Mulhouse en profitait pour se gaver en rebonds (48 prises sur l’ensemble du match dont 14 pour le seul Falzon). De +6 au moment de retourner aux vestiaires, l’écart était passé à +20 à l’entame du dernier quart-temps et même à +22 à la 31e (45-67). Les carottes étaient presque cuites. Enfin pas pour ce BesAC-là, qui, bien aidé par son bouillant public, a fait montre d’une volonté sans faille malgré le fait de courir sans arrêt après le score. Le BesAC réduisait de plus de moitié l’écart sous le trait d’un 13-0 (!) initié par un trois points de Nikola Knezevic (58-67, 35e). Cependant, le BesAC partait de beaucoup trop loin face à un opposant alsacien qui se reposait de nouveau sur un Mondesir décidément irrésistible. Les caviars de Loubaki (14 passes décisives au total de la rencontre) profitaient au jeune arrière dont les statistiques flambaient. Le BesAC avait beau planter un joli 5/12 à trois points dans le denier quart, le club franc-comtois avait gâché beaucoup trop de munitions au préalable (3/19 à trois points lors des trois premiers quarts-temps). Kanouté (23 points) jeta ses toutes dernières forces dans la bataille mais le BesAC tomba les armes à la main (70-80). Une défaite loin d’être déshonorante pour la troupe de Joseph Kalambani, mais une défaite quand même. Cependant, la communion de tout un groupe avec son public est, au final, sûrement la plus belle des choses à retenir…
Allez BesAC !