Crédit photo : Comm’on by Tiffou
Le championnat de Nationale 1 marque une trêve hivernale et reprendra ses droits le vendredi 6 janvier. A cette occasion, le BesAC recevra Pont de Cheruy.
On a voulu profiter de cette trêve pour faire un tour d’horizon avec Joseph Kalambani, le coach bisontin.
– Joseph, alors que le BesAC restait sur 4 victoires de suite contre Toulon, contre Feurs, à Muhouse et contre Andrézieux, l’année 2022 s’est mal terminée avec une défaite à Boulogne/mer face à une formation à votre portée. Votre sentiment ?
– Il y a dans ce revers beaucoup de déception et de frustration. Notre adversaire nous a opposé une zone défensive pendant 40 minutes et on a pensé qu’on pouvait gagner uniquement en misant sur notre adresse extérieure. Eh bien, ça n’a pas marché ! Il aurait fallu alterner et jouer également dans les intervalles, essayer de solliciter plus nos joueurs intérieurs et aller se frotter plus à leurs big men. On ne l’a pas fait et on a été punis. On a aussi cruellement manqué d’agressivité. Pour preuve : on ne tire que 12 lancers francs. C’est vrai ce match était vraiment à notre portée. Il y a forcément des regrets…
– Le BesAC est arrivé à la trêve hivernale avec un bilan de 8 victoires pour 9 défaites. Vous êtes en concordance avec ce que vous espériez ?
– Je sais qu’on a les moyens de faire mieux que la saison dernière. Je continue à viser les play-offs en passant par la phase 2 intermédiaire. J’y crois !
– La Phase 1 se terminera le 17 février prochain. Il vous reste 9 matches dont 5 à domicile. Avez-vous un plan de route ?
– On a fait un bilan de cette première partie de saison. Et on s’est aperçu qu’il ne faut pas se projeter. Il faut jouer et viser match après match. Après notre super victoire au Havre, on a voulu regarder plus loin et on a perdu ensuite 4 fois de suite dont une grosse défaite à Cergy. Jouons match après match. Là, soyons focus sur notre prochain adversaire, Pont de Cheruy. On verra ensuite. Je crois que c’est le meilleur moyen d’atteindre l’objectif fixé, à savoir les play-offs.
– Sur les cinq matches restant à domicile, figurent la réception de Rouen le leader et du Havre, son second. Dur…
– Oui, sans doute. Mais une fois encore, on verra le temps venu. Pour l’heure, soyons focus sur la réception de Pont de Cheruy, le 6 janvier. Mais au delà, j’ai une grande confiance en mes joueurs. On gagne avec notre basket, mais aussi avec le coeur. On a ça en nous. On a une force d’équipe qui peut être dévastatrice !
Marquer nos deux passages au Palais !
– Après quelques jours de repos, vous avez retrouvé vos joueurs mardi à l’entrainement. Tout va bien ?
– Oui, tout l’effectif est bien là, en bonne forme et il règne une bonne ambiance de travail.
– Quels sont les thèmes de travail ?
– A Boulogne, pour le dernier match de 2022, j’avais trouvé l’essentiel de l’effectif fatigué physiquement avec certains joueurs qui ont été beaucoup sollicités, à l’image de Siriman Kanouté. J’essaie donc là de leur redonner du cardio pour qu’ils soient à la fois capables, dès le début de l’année, d’enchainer les matches et d’être performants physiquement sur chacun d’entre eux et pendant 40 minutes..
– Quoi d’autre ?
– On travaille pour acquérir plus de rigueur, plus de discipline, avec moins de pertes de balle, avec une vraie volonté de limiter le rebond offensif de nos adversaires. Améliorer également notre jeu de relance. Je vais aussi faire des entretiens individuels avec chacun des joueurs..
– Au mois de janvier, le BesAC jouera deux matches au Palais des Sports, contre Le Havre le 24 et contre Cergy-Pontoise le 27. Pour vous, ce sont deux matches particuliers ?
– Oui, ce sont forcément pour nous, deux matches particuliers ! Le 30 septembre dernier, contre Mulhouse, sur le parquet du Palais, on s’était mis une certaine pression et on n’avait pas laissé une image suffisamment forte. Je voudrais que ces deux matches soient une véritable fête et qu’on retrouve au Palais la même communion avec le public qu’aux Montboucons. Mais je vous garantis qu’on fera tout pour être ambitieux et marquer notre passage au Palais !