Crédit photo : Comm’on by Tiffou
Nationale 1 – Journée 19
A Besançon, Orchies bat BesAC 83-70
Les quarts-temps : 21-15, 21-18, 15-21, 26-16
Les marqueurs
BesAC : Da Silva 21, Dohou 17, Kwedi 7, Riley 6, Rey 6, puis Diehl 6, Andrémont 5, Boyer 2,.
Orchies : Rigaux 22, Jones 16, Rucklin 9, Mayaki 7, Menuge 3, puis Benhamed 13, Duro 9, Verbeke 4, Ouatongo.
Il s’était dit, dans les conditions actuelles, que le Palais des sports devait être transformé en une citadelle imprenable sur les quatre dates de janvier et février. C’est raté ! Dès la première de ces quatre marches essentielles pour son maintien direct en N1 en Phase 1, le BesAC s’est pris les pieds dans le tapis et a chuté, qui plus est face à un concurrent direct, compliquant un peu plus encore sa position au classement. D’autant que plane l’ombre de pénalités (1 pt en Phase 1 + 1 pt en Phase 2) prononcé en première instance par la CCG, dossier qui sera rejugé en appel jeudi 18 janvier à Paris. Assurément, le BesAC est engagé dans une très mauvaise passe, alors qu’il reste 7 matches de Phase 1 à son programme, dont 4 déplacements.
Dans un Palais des sports qui avait accueilli près de 3.000 spectateurs, les hommes de Jo Kalambani, sans doute tendus par l’importance de l’enjeu, le plus souvent pas dans un bon rythme, ont subi d’entrée la loi d’Orchies, revanchard et porté par un Rigaux des grands soirs (15 pts à 4/5 à 3 pts, 6 passes à la mi-temps). Traduit au tableau d’affichage, ça se transformait en 12 points d’avance très vite pour les Nordistes : 15-27, 12e. A la pause, Orchies quittait le parquet avec 9 longueurs d’avance. Rien n’était fait, tout restait à faire.
Au retour des vestiaires, sous la houlette de Da Silva (21 pts dont 17 en 2e mi-temps), le BesAC engageait alors une longue et rude course poursuite. Pendant des minutes durant. Toujours au près, mais jamais devant. Sauf sur ce tir primé du corner signé Dohou qui permettait au BesAC de prendre la tête au tableau d’affichage dans un Palais qui avait retrouvé sa réputation de chaudron. Chaude ambiance teintée d’espoirs 69-67 (37e). En tout cas, c’était suspense absolu pour le money-time.
Aussitôt Benhamed repositionnait Orchies en tête sur deux flèches de loin (75-70). Il restait 43 secondes au chrono…
Survenait alors un moment d’une grande confusion avec une paire arbitrale qui avait déjà donné jusque-là quelques coups de sifflets pas à l’abri des critiques. Ils sanctionnaient Marc Kwedi pour une faute offensive tellement discutable. Puis délivraient une faute disqualifiante contre Brahim Dohou, le 2e meilleur marqueur bisontin de la soirée (17 pts). Avec son lot de lancers de réparation qui conduisaient Orchies à la victoire, appuyée par un panier primé de Glenn Duro, l’ancien capitaine du BesAC. Plus cruel encore…
Pour le BesAC, c’était le coup d’assommoir pur et dur ! Parmi les très forts regrets : le nombre de lancers laissés sur la ligne (15 sur 28 tentés, soit seulement 46 % de réussite), mais également l’efficacité derrière l’arc à 3 pts (5/19 à 26 %). Sans compter un collectif qui a eu du mal à s’exprimer, avec quelques hauts, mais tellement trop de bas pour prétendre à cette impérative victoire.
Prochain match à domicile : vendredi 19 janvier contre Feurs au Palais des sports.
Allez BesAC !