Crédit photo : Comm’on by Tiffou
Nationale 1 – Phase 1 – Journée 24
A Besançon, MBA Mulhouse bat BesAC 103-80
Les quart-temps : 26-20, 29-16, 26-17, 22-27
Les marqueurs
BesAC : Andrémont 20, Diehl 13, Dohou 11, Boyer 11, Riley 11, Da Silva 10, Gamberoni 4, Beaubois, Buzer.
Mulhouse : Minning 18, Serrano 18, Veraghe 12, Eyango-Dingo 12, Ndiaye 12, Vincent 7, Pouaveyoun 6, Galienne 4
Le BesAC a donc une nouvelle fois été battu, mardi soir, dans un Palais des sports pourtant encore bien garni (2.000 spectateurs). En fait tout s’est joué très vite.
Face à une formation très bien structurée et bien organisée autour de sa tour de contrôle espagnole Serrano (18 pts, 11 rebonds, 30 d’évaluation), le BesAC a résisté 8 minutes avant de craquer en fin de premier quart-temps (26-20, 10e) et de lâcher prise dans le second (41-25, 15e).
Le break était fait et jamais plus le BesAC ne pourra revenir au niveau de son adversaire alsacien. On a même craint un naufrage total sur des coups de patte réussis à mi-distance qui ont vu Mulhouse mener de 33 points (81-48, 28e).
Mais dans le dernier quart, avec une certaine fierté, les joueurs de Jo Kalambani ont tenté d’endiguer la vague adverse pour revenir au terme des quarante minutes à un écart de 21 pts, à peine moins humiliant (103-80).
Bien évidemment il faut prendre en compte que le BesAC a encore dû se passer des services de son géant Xavi Rey, laissant ainsi Serrano régner seul ou presque dans les luttes aériennes, de Rémi Dibo (hernie discale) et de Marc Kwedi (aine). Voilà qui de nouveau faisait beaucoup, mais qui n’explique pas tout, notamment dans la trop grande perméabilité défensive.
Avec cette victoire, pour Mulhouse, la course haletante au Top 5 reste plus que jamais d’actualité.
Pour le BesAC, à l’autre bout du classement, se profile, dès ce vendredi 9 février (20h), un match à Lyon qu’il faudra impérativement gagner pour garder une infime chance de s’en sortir en poule de relégation lors de la Phase 2 du championnat. C’est l’heure de vraiment réagir au delà des mots ou d’aller faire brûler des cierges à Notre-Dame de Fourvière. Peut-être les deux à la fois, car au BesAC, on veut encore y croire…
Allez BesAC !