Crédit photo : Comm’on by Tiffou
Nationale 1 – Phase 1 – Match 10
A Metz, Mets – BesAC
Vendredi 1er novembre, 20h, Complexe sportif Saint-Symphorien
Le groupe bisontin : Pouye, Sapounera, Eliezer, Magassa, Buzzer, Falzon, Boyer, Jubenot (cap), Djedje. Coach : Laurent Kleefstra. Assistant : Raphaël Pegeot.
Certes le BesAC a perdu son capitaine Quentin Hanck, blessé à une main et remplacé par l’expérimenté pigiste Ibrahim Sanouera qui s’est plutôt bien et vite adapté. Certes aussi le BesAC a perdu Ben Kovac, son meilleur scoreur qui, lui, n’a pas été remplacé. Mais ces deux paramètres d’importance ne suffisent pas à expliquer en totalité la très mauvaise phase actuellement traversée par le BesAC qui reste sur 5 défaites d’affilée dont 3 à domicile. Le scenario de ces trois revers à la maison laisse à penser qu’ils auraient du se transformer en autant de victoires. Que ce soit contre Orchies (moins 1), contre LyonSO (moins 1) ou contre Charleville (moins 3).
Mais voilà, après avoir à chaque fois breaké et bien breaké, le BesAC s’est effondré et a finalement perdu. Aussi, les consignes avant ce 10e match de championnat de la saison seront : jouer, combattre, tenir et gagner ! Avec l’intensité nécessaire à des matches de N1 pendant 40 minutes, en y ajoutant la rigueur et la concentration du début à la fin des débats.
D’autant qu’il n’y aura pas cette saison de « petits » matches en N1. On l’a constaté encore mardi contre le promu Charleville, alors qu’il va falloir se coltiner, dans sa salle, un autre promu ce vendredi soir, en l’occurrence le Metz BC, qui comptabilise seulement deux victoires (en Avignon et contre Feurs). Mais, on l’aura compris, la marge est infime avec ces équipes.
Il faudra donc en terre lorraine un BesAC à 100 % de ses moyens actuels pour espérer couper cette très mauvaise série dans laquelle il s’est si bêtement engagé.
Si l’on compare les chiffres moyens des deux équipes, le BesAC est supérieur dans tous les domaines : meilleure attaque (78,2 contre 74,8), meilleure défense (82,7 contre 85) et meilleure évaluation collective (88,1 contre 80,4).
Les retrouvailles avec le géant Vincent Pourchot
Toutefois il ne pas pas être grand clerc pour savoir qu’entre les stats et la réalité du terrain, il y a souvent des écarts. Au BesAC de coller aux stats, même de faire mieux et d’empêcher Metz de s’exprimer à son top niveau.
Pour cela, il faudra d’abord défendre et notamment sur Vincent Pourchot, le plus grand basketteur évoluant en France (2,22m), passé par le BesAC en 2017-2018 en N2 et qui, malgré la défaite, a livré mardi un match XXXL à LyonSO : 24 pts à 72 % de réussite, 9 rebonds et 33 d’évaluation !
A juguler aussi l’athlétique arrière US Michaël Nwabuzor à l’activité débordante et qu’on trouve impliqué pleinement tout autant dans le scoring que dans la passe et le rebond au sein d’une effectif dont il faudra aussi très vite doucher l’enthousiasme collectif..
Au BesAC de donner le tempo et de ne pas se laisser submerger par la vague messine. en gardant en tête et en permanence, de protéger la balle comme un trésor. En clair, de laisser le nombre de pertes de balle à un niveau raisonnable pour ne pas perturber et compromettre tout le reste. C’est le péché mignon du BesAC. Attention, à force, de ne pas en faire un péché capital !
Allez BesAC !
N’oubliez pas : mardi 5 novembre le derby BesAC – Mulhouse au Palais des Sports de Besançon. Réservez et achetez vos places dès maintenant sur le site du BesAC : besacbasket.fr, onglet billetterie
