Crédit photo : Baptiste Serena
A Boulogne-sur-Mer, Boulogne-sur-Mer – BesAC : 74-52
Les quarts-temps : 17-21, 20-15, 24-5, 13-11.
Boulogne-sur-Mer : 30/73 aux tirs (dont 8/35 à 3 points), 6/12 aux lancers-francs, 43 rebonds (Desespringalle 9), 19 passes décisives (Desespringalle 4, Davis 4, Weber 4).
Les marqueurs : Odiakosa 8, Gountas 5, Weber 10, Var 28, Davis 6, Ngabonziza 3, Castard 3, Meïté, Desespringalle 9, Flosse 2.
BesAC : 21/61 aux tirs (dont 5/29 à 3 points), 5/11 aux lancers-francs, 45 rebonds (Laporal 13), 12 passes décisives (Vitale-Boiteux 3).
Les marqueurs : Vitale-Boiteux 15, Foucault 11, Tonji 4, Valayer 3, Laporal 4, Huger 10, Prénom 5, Bourgeois.
Logiquement le poids des absences a pesé lourd dans la balance du club bisontin. Le BesAC a en effet terminé l’année bien trop amoindri pour pouvoir rivaliser avec Boulogne-sur-Mer qui n’est pas non plus né de la dernière pluie en termes de qualité d’effectif. Avec Dovydas Redikas (entorse à la cheville), Nikola Knezevic (examens) et Tom Mareschal (ménisque du genou) sur le flanc et Tom Foucault et Ferdinand Prénom diminués, les risques de devoir subir le jeu étaient fort malheureusement présents. Et ceux-ci se sont confirmés presque inexorablement. Pourtant, le BesAC n’a pas eu à rougir de sa prestation. Pendant une mi-temps, les hommes de Nicolas Faure ont joué les yeux dans les yeux avec la formation nordiste. Sous la houlette de son capitaine Tom Foucault, le BesAC menait bien sa barque lors du premier quart-temps. La déconvenue dans les shoots extérieurs contre Golbey-Epinal était balayée puisque Roman Huger (par deux fois) et Ferdinand Prénom avaient déjà allumé trois fois la mèche à eux deux à trois points.
Ce BesAC là était un BesAC tout sauf craintif et donc libéré de la pression d’un résultat. Logiquement, ce sont les hommes de Nicolas Faure qui faisaient donc la course en tête (17-21, 10e). Les Bisontins avaient déjà réussi la mission de boucler un quart-temps victorieux, chose qu’ils n’avaient pas faite contre les Vosgiens. La bonne alchimie était confirmée dans le deuxième quart-temps où le BesAC s’appuyait sur un Luidgy Laporal acharné aux rebonds (13 prises au total du match) et un Valentin Vitale-Boiteux remonté comme une pendule dans le domaine offensif. Avec quatre paniers inscrits dont deux primés, le jeune arrière ponctuait un quart-temps de toute beauté avec 10 points. Ainsi, le BesAC faisait mieux que résister puisqu’au retour au vestiaires, il était carrément dans le match (37-36, 20e). Et avec une équipe amoindrie, c’était déjà une sacrée performance !
Vitale-Boiteux y a mis de la fougue et de l’envie
Mais la pause a fait mal au BesAC qui a dû ensuite affronter une tempête. Boulogne-sur-Mer était en effet revenu avec d’autres intentions. En attaque, Mickael Var s’en mettait plein les mirettes, lui qui terminera avec des statistiques de folie (28 points, 8 rebonds, 5 interceptions et 33 d’évaluation !). Et dans le secteur défensif, les Boulonnais avaient installé les barbelés et ne laissaient plus rien passer. Du coup, la formation bisontine revivait quelque peu le cauchemar qu’elle avait vécu dans sa salle contre Golbey-Epinal. Plus aucun tir ou presque n’était converti, et le score du troisième quart-temps était cinglant (24-5 en faveur de Boulogne-sur-Mer). Avec 20 unités de retard (61-41, 30e) sur son adversaire du soir, le BesAC était envoyé dans les cordes.
Les dix dernières minutes avaient beau être disputées avec le plus grand des sérieux par les Francs-Comtois qui faisaient de nouveau le match avec leur opposant, la messe était dite puisque l’écart naviguait toujours aux alentours des 20 points. Au final, le score (74-52) est presque anecdotique, tant les Bisontins ont fait avec les moyens du bord. Les joueurs extérieurs ont fait leur match puisque Vitale-Boiteux (15 unités), Huger (10 points) et Tom Foucault (11 points, 10 rebonds) ressortent tous avec des prestations encourageantes, mais les nombreuses absences ont fait mal et les petites scories demeurent toujours. La nouvelle année permettra sûrement au club bisontin de les corriger et de récupérer ses forces vives. Les supporteurs attendent leurs chouchous avec intérêt. Cela tombe bien, dans un calendrier où sept oppositions sur dix se joueront en terre bisontine, le BesAC aura la volonté de montrer qu’il sait se sublimer à la maison tout autant qu’à l’extérieur.
Allez BesAC !
